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Swaggolocaust & les Maximisations du profit

4 février 2014

Les Légions Noires seraient-elles le pendant Black Metal de Nirvana ?

Source: Externe

 

 

Oui, oui, bon ça n'a pas grand chose à voir dans l'histoire, cependant, j'ai trouvé que la comparaison se tenait. Quel rapport, allez-vous me dire ? Hé bien, en y réfléchissant bien, on peut trouver plusieurs points communs entre le collectif français et l'icône grunge...

 

 

 

  1. Les batteurs ont tendance à ne pas jouer très droit.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=1kCXSor31Lg

 

 

Vlad Tepes, monument des Légions Noires prouve que jouer la rythmique de manière bancale est une marque de fabrique du Black Metal. Vous trouverez un bon exemple dans ce titre.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=3M0gvrdkrbQ

 

 

Ce qui est surprenant, c'est que cette inconstance rythmique qui fait le charme des frenchies se retrouve aussi dans le premier disque de Nirvana (« Bleach »). En témoigne ce titre pas très calé rythmiquement.

 

 

 

  1. Le son laisse parfois à désirer...

 

 

Bien sûr, c'est une marque de fabrique des Légions Noires, comme en témoigne ce morceau :

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=ANHsK7lsQKg

 

 

Ceci ce retrouve facilement chez Nirvana. Non seulement un disque comme « Bleach » (voire même « In Utero ») est poussé par une sonorité abrasive. De plus, les versions démos (présentes sur le coffret « With The Light Out » proposent un rendu sonore approximatif.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=bf9h21f48DA

 

 

D'ailleurs, dans les deux cas, la quantité phénoménale de bootlegs justifie la décadence sonore des deux formations.

 

 

 

  1. Les parties mélodiques sont quand même drôlement tordues...

 

 

Comme en témoigne ce live de Nirvana.

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=Ak7p_P-WTRo

 

 

On retrouve ce sens de la mélodie distordue et torturée chez les Légions Noires :

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=LBlgRCIeoOc

 

 

 

  1. Les intros se ressemblent drôlement.

 

 

Cette intro du live de Nirvana (« From The Muddy Banks of the Whiskah ») :

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=H_tenUguJB8

 

 

Hé bien, elle ressemble quand même beaucoup dans l'esprit à ce morceau de Aäkon Këëtrëh :

 

 :http://www.youtube.com/watch?v=93d5k5Nxdp0

 

 

 

  1. Il y a fond de Punk dans cette histoire...

 

 

Le côté Punk de Nirvana n'est pas une surprise, il suffit de se remémorer des titres comme « Downer », « Tourette's » ou « Territorial Pissing » pour être convaincu :

 

http://www.youtube.com/watch?v=D0o1aH0Ck3g

 

On peut y trouver un équivalent Black Metal chez Vèrmyapre Kommando et son aspect Black'n'Punk :

 

http://www.youtube.com/watch?v=ASdldPdbH3c

 

 

Bien évidemment, cette comparaison est plus à prendre comme des similitudes amusantes que comme une vérité inébranlable.

 

Source: Externe

 

 

 

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4 février 2014

Assassination Classroom

 

Source: Externe

 

« Assassination Classroom », du mangaka Yūsei Matsui – auteur, entre autres, de « Neuro, le mange mystères » - fait un peu figure de sensation manga de ce début d'année. En plus d'un lancement en fanfare dans le Weekly Shônen Jump, le personnage principal voit déjà son nom apparaître dans le dernier épisode de la série des « Jump All Stars » (mais si, les jeux de bastons avec les héros de mangas...).

 

Alors, véritable sensation ou énième Shônen sans trop d'inventivité ?

 

 

Malgré le fait de suivre au final une trame narrative relativement commune au genre (un passage de dialogue, un passage de combat, etc...), on peut néanmoins comprendre l'effervescence que provoque cette amorce de série.

 

 

Premièrement, parce que le personnage principal est un anti-héros avec lequel on ne sait pas trop sur quel pied danser. On peut saluer l'effort de mettre un anti-héros en personnage clef d'un Shonen (genre qui manque cruellement d'un Dexter ou d'un Walt...). En plus d'être mystérieux et d'offrir un chara-design totalement novateur et imprévu, le bonhomme ne manque pas de surprises. Je n'en dis pas plus, histoire de pas vous parasiter la surprise.

 

 

L'intrigue semble écrite à l'avance, ce qui est point positif. Cela évitera à l'auteur d'en faire des tonnes si la série touche du doigt le rythme de parution dantesque des Naruto ou autres One Piece. A moins d'un égarement scénaristique, on ne risque pas l'accident industriel sur ce point. De même, on citera un certain sens de la découpe des planches. L'action est fluide, le comique bien à sa place et les double-pages font leur petit effet.

 

 

En dépit de quelques poncifs récurrents au genre qui auraient selon moi gagner à être enlevés et peut-être d'un petit manque de fond, « Assassination Classroom » a le mérite de proposer un pitch de départ vraiment canon, un univers ô combien cryptique et un humour qui se concentre de balancer la sauce la où il le faut. De même, on peut facilement anticiper le potentiel de la série avec une riche galerie de personnages secondaires qui ne demandent qu'à être exploités.

 

 

M'est avis que - s'il n'y a pas de grosse catastrophe - « Assassination Classroom » risque fort de tutoyer les sommets.

 

1 février 2014

Breton - Other People's Problems

Source: Externe

 

 

Breton (en rapport avec l'écrivain, pas avec le biniou) est un groupe qui s'est plutôt fait remarquer avec son premier disque « Other People's Problems ». Musicalement, qu'est-ce que c'est ?

Hé bien au final, on pourrait définir l'entité comme un mélange entre un Rock plutôt actuel et des beats électros et décalés. Tout sonne relativement bancal chez Breton, notamment à cause des rythmiques calées ailleurs que sur les temps (d'aucun dirons surréalistes... hum, humour...).

 

C'est bien beau de décaler des rythmes d'un demi-temps, allez-vous me dire, mais ça ne fait pas tout. Breton l'a compris, comme De Gaulle en Algérie, et ajoute également des couches de samples, d’échantillonnages et de plug-ins electroniques en tout genre. Finalement, ce qu'on peut remarquer c'est que la sauce prend plutôt bien. « Edward the Confessor » adapte parfaitement cette recette en axant la composition sur une rythmique bétonnée et efficace. Les nappes samplées servent ici l'ambiance relativement punchy du titre.

 

En opposition, Breton se sert également de l'electro pour construire un fond plus chargé en émotions. « 2 years » est l'illustration même de cet aspect volontairement tristu et déprimant. Le résultat et vraiment à la hauteur et la chanson nous plonge dans une ambiance vraiment mélancolique. Pour autant, le combo se sert aussi de la puissance des mélodies électroniques pour apporter un sursaut de puissance à des compositions plus neutres comme en témoigne le refrain de « Ghost Note ».

 

« Other People's Problems » est un disque qui aurait pu être plus constant, car à force de vouloir combiner des idées, on finit par se perdre un peu. Quelques longueurs sont donc à déplorer, cependant, elles n’entament en rien l'impact positif de l’œuvre sur l'auditeur qui se laissera facilement embarquer par cette déferlante de vibrations sur-gonflées aux excitants. Heureusement d'ailleurs, que les anglais ont le sens de la grosse mélodie catchy qui sauve certains titres (cf :" Oxides")

 

Un bon premier disque rempli de moments forts, même si on sent que le groupe peut encore pousser cette alchimie plus loin. Peut-être sur « War Room Stories », à venir sous peu...

1 février 2014

American Football - American Football

Source: Externe

 

 

American Football et son patronyme si nonchalant, s'amuse tranquillement. L'air de rien, avec ses petites guitares claires, ses arpèges et son chant adolescent, le trio (et son chanteur, Mike Kinsella, en lien avec des groupes comme Joan of Arc...) délivre un rock qu'on pourrait résumer comme un mélange d'Indie, d'Emo et d'un petit poil de Math-Rock.

 

Malgré une première couche un peu lisse (une voix pas vraiment hors-du-commun, des petites mélodies douces, des rythmiques plutôt communes, une trompette un peu en sourdine...) au premier abord, il n'empêche que cet album éponyme (seule production longue durée de la formation) vaut son pesant de cacahuètes en terme de mélancolie, de contemplation et surtout de tranches de vies retranscrites en musique.

 

En ce sens, la pochette du disque résume parfaitement l'affaire. « American Football » est un disque de chambre, voire même de la musique de chambre si l'on ose pousser un peu plus loin la comparaison. Une chambre qui peut paraître vide mais qui recèle au final de détails aboutissant à un tout homogène. C'est tout un panel de sentiments jeunes et simples qui se retrouvent magnifiés dans les titres proposés. « Never Meant » et sa petite déprime plutôt enjouée, « Summer Ends » et son indicible amour d'enfance perdu, ou « But the Regrets are Killing Me » et sa tristesse profonde.

 

C'est simple, à l'écoute de ce disque, on aurait presque envie de retrouver ces moments de questionnements qui nous hantaient à quinze ans. Parce que l'histoire de cet opus, c'est un peu comme une longue ambiance qui entre par les pores de la peau, et finit par toucher en plein cœur. Derrière cet aspect lyrique quasiment guimauve, on trouvera finalement une profondeur presque trop touchante et trop démesurée pour des thèmes au final assez convenus. Malgré ce petit décalage entre les paroles et le son qui en fera sûrement tiquer certains, « American Football » fait figure de classique à écouter au moins une fois, histoire de savoir ce qu'il en retourne.

 

Ceux qui ne seront pas bloqués par le côté un peu niais de la chose à première vue en seront grandement récompensés, tant ce disque possède un potentiel de ré-écoute immense avant d'être totalement vidé de sa moelle. Assurément un grand disque.

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